Ah, Delacroix. J'pourrais t'en parler des heures. Avant, c'était une ville juste pourrie, miteuse. T'y vivais parce que t'avais pas l'choix et qu'c'était pas cher. Puis t'as tous ces connards de Chicago qui s'sont dit ; eh, on partirait pas dans une ville juste à côté ? Et v'là d'où vient le bordel. C'est parce que ces bourgeois d'Chicago étaient trop à l'étroit dans leur ville et qu'ça commençait à sentir le sapin pour eux et pour s'donner bonne conscience ils sont venus chez nous.
C'est ce que le vieux Bob raconte à chaque fois à ses petits enfants. Des souvenirs d'une ville industrielle à l'abandondepuis des années,avec des gens qui s'entraident. Puis de la population de Chicago qui commence à arriver vers Delacroix, petit à petit. Après tout, la ville est belle, elle a du potentielle. Une forêt, une ville, des maisons à retaper, des quartiers à embellir, des parcs.
Drama •• : 9 Date d'arrivée •• : 15/10/2023 Localisation •• : Université, bibliothèque ou encore la cafétéria. ft. •• : Elizabeth Olsen (c) •• : avatar (vellichorstuff) / signature (awonaa)
She was the ocean. Calm but so deep. (tw : décès, maladie.)
Some facts about me
•• Prénom(s) & Nom Moïra O’Connell, doux patronyme aux consonances irlandaises…des origines dont elle est fière, bien qu’elle n’a jamais eu l’occasion d’admirer de ses propres yeux les majestueuses falaises qui symbolisent sa terre natale, sa famille étant piégée à Delacroix depuis une misérable éternité. •• Âge & Lieu de Naissance - 29 ans. La trentaine qui s’approche lentement et vicieusement, apportant dans son ombre un déluge d’incertitudes et de terreur. Née à Delacroix, à son plus grand malheur…Moïra sait qu’elle n’échappera jamais à cette bourgade puisque ses parents sont bien trop attachés à leurs habitudes pour abandonner la ville de leurs aïeuls. •• Origines - Des origines irlandaises qui se reflètent à travers la douceur et la jovialité de sa famille. La pauvreté de Delacroix n’a pas réussi à entacher leurs idéologies et les O’Connell restent aveuglément fidèles à leurs traditions. •• Pronom & genre - elle, cisgenre. •• Statut civil - Célibataire endurcie par de longues années de solitude et de travail acharné, son cœur n’a connu que de minces déceptions….des futilités en comparaison aux douloureuses cicatrices laissées par le décès de ses proches. •• Orientation sexuelle - Un dos dessiné, une courbe d'épaule solide, une voix profonde et grave…si Moïra ne s’est jamais trop intéressée aux hommes, ces derniers l’ont toujours attiré. Bien que dernièrement, son penchant se caractérise par des yeux d’un azur particulièrement glacial, des cheveux bruns foncés, de longs cils noirs et une expression indéchiffrable. •• Métier - Étudiante en médecine dans le quartier Est, aspirant à devenir infirmière. C’est à presque 30 ans que Moïra s’est replongée dans les études, mettant définitivement un terme à une longue période de misère à enchaîner des petits boulots pour gagner un mince salaire. Quand elle n’a pas la tête plongée dans ses livres de science, elle travaille à la cafétéria de l’université. •• Groupe & Quartier d'Origine - Rock & vodka. Moïra s’est installée dans le quartier malfamé à l’Ouest de la ville, dans un logement étudiant un peu morne qui lui file la nausée. •• Particularités - Née sous une mauvaise étoile, véritable chat noir, le hasard se plaît à lui jouer des tours, à croire que l’univers à une dent contre elle. Acheter le seul paquet de gâteau périmé, se retrouver coincée sous une averse et échapper son téléphone dans une flaque d’eau… Ses journées se réduisent parfois à une succession infernale de péripéties insensées. Depuis l’accident de son jumeau, Moïra abhorre également les voitures. Ne tolérant pas la vitesse ou la simple sensation du véhicule qui tremble légèrement, elle ne conduit que si la situation l’y contraint, préférant ainsi les transports en commun, le vélo ou encore la marche.
Trop sérieuse. Trop rigoureuse. Perfectionniste. Raisonnable, tellement raisonnable…Moïra a grandi et mûri trop vite, se retrouvant écrasée par une montagne de responsabilités à une période où ses jambes étaient encore bien trop frêle pour le supporter. Mais l’adolescente bornée et loyale qu’elle était a refusé de ployer. Au milieu de la douleur et de la souffrance a émergé une femme au cœur sensible, d’une douceur qui camoufle les brisures éparpillées de son âme…délicatesse qui désempare lorsque l’on découvre que la vie s’est acharnée sans pitié sur sa famille depuis sa plus tendre enfance.
Seulement, sa guerre lui a arraché toute ferveur. Toute énergie. Pour Moïra, la vie a toujours eu un goût particulièrement amer, presque écoeurant. Elle s’est effacée durant des années et a oublié de vivre, ne réalisant que trop tard que le temps était fourbe et que l’on ne pouvait le rattraper, même en lui courant après.
Enfance dérobée, elle n’a jamais eu l’occasion d’être naïve, de rêver, d’espérer…mais aujourd’hui, elle a osé, a pris le risque de briser les habitudes et Moïra a remarqué ô combien elle était un peu déconnectée, solitaire et se protégeait des inconnus, accordant difficilement sa confiance. Secrète et très pudique sur sa vie, elle représente un étrange puzzle pour beaucoup. Si elle affectionne la discrétion et l’ombre… L’air lui semble aujourd’hui moins acide et son sourire se pare enfin d’un éclat nouveau. Moïra se reconstruit progressivement, affrontant les épreuves du quotidien avec une patience troublante et une douce détermination.
•• Copyright - avatar (bambieeyestuff) , icônes (pinterest). •• Mon personnage est - Un scénario de @Rory Reid
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Elizabeth Olsen <pris>••</pris> @"Moïra O'Connell"
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Si multicompte
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<z>@"Nom du Personnage Principal"</z> •• autres personnages
The story of my life.
Désorganisés, bruyants, désastreux, pas un sou en poche, mais du plomb dans le crâne…les O’Connell vivotent tant bien que mal, un peu comme un navire égaré en pleine mer. Ils ne sont pas malheureux. Pas complètement heureux. Les hivers leur semblent rudes et les étés, cuisants. Pourtant, il y a cette drôle de tendresse dans les yeux de chacun, cet amour sincère et profond qu’ils se vouent, persuadés qu’avec un peu de douceur ils parviendront à atténuer la cruauté du monde extérieur.
Moïra est l’aînée. Son jumeau, son cadet de quelques secondes. Ce n’est qu’un détail infime, sans importance, et pourtant aux yeux de la gamine, c’est une information qu’elle se doit de clamer haut et fort à qui veut l’entendre. “ Arrête de faire ta chef ! On a le même âge ! ” proteste souvent son frère, Ronan, avant de capituler lorsqu’il voit le rictus malicieux de la fillette. Les taquineries, les chamailleries, les disputes, c’est leur moyen de communiquer, leur façon à eux de montrer qu’ils sont liés comme les doigts de la main. Ils se comprennent, finissent les phrases de l’un et de l’autre et parviennent à déchiffrer les micros-expressions qui sont invisibles pour leurs proches, lesquels les soupçonnent parfois de faire de la télépathie tant ils sont fusionnels.
Et puis…il y a eu Flynn. Né prématurément, la vie ne lui a pas laissé le choix : il a dû lutter pour survivre et garder l’oxygène dans ses minces petits poumons. Et il s’est bien battu, le bambin. Il a vaincu la mort et est devenu un véritable soleil, un gamin énergique au cœur flamboyant qui rêve, qui s’imagine tantôt être un dangereux pirate, tantôt un grand et puissant empereur romain. C’est lui, qui rayonne le plus. Lui, qui parvient à faire rire ses aînés quand leurs lèvres ne forment qu’une ligne mince et serrée après avoir entendu les cris de leurs parents s’échapper de la cuisine.
Parce que derrière les plaisanteries, les sourires chaleureux et les yeux rieurs…les comptes bancaires se lamentent, le réfrigérateur et les placards sont souvent vides et le visage du père O’Connell se creuse à mesure que le temps file. Leur quotidien est bancal…et la situation se complique davantage lorsque Flynn commence à montrer des symptômes inquiétants. Le verdict leur éclate alors à la figure : atteint d’une leucémie, la mort a décidé de prendre sa revanche en surgissant brutalement de l’ombre, avalant tout sur son passage…y compris la joie des O’Connells.
Moïra abandonne le lycée, à l’instar de Ronan qui imite sa jumelle sans hésiter un seul instant. Ils se retrouvent alors plongés dans un monde d’adulte en étant bien trop jeunes pour affronter tous les obstacles placés sur leur chemin mais…ils s’accrochent. Pour leur petit-frère. Pour leurs parents. Pour leur famille. Ils cherchent des petits jobs qui ne rapportent pas grand-chose, dans l’espoir de rembourser les dettes qui s’accumulent dangereusement et surtout, pour financer le traitement du cancer de leur cadet. Quand Moïra ne travaille pas, elle reste au chevet de Flynn. Elle aide sa mère à le soigner et à préparer ses repas, se retrouvant parfois seule à assumer ses multiples tâches quand sa génitrice n’en a plus la force. Et pendant une période, ils parviennent à échapper à la tempête. Pendant une période, ils entrevoient une lueur d’espoir. Pendant une période, ils croient avoir gagné.
Seulement, tout s’effondre lorsque Flynn cesse de sourire. La maladie a progressé vicieusement et tel un prédateur, referme ses griffes sur l’adolescent pour lui ôter tout espoir et le condamner à une défaite certaine contre la mort. Le Soleil finit par s’éteindre et une averse s’abat sur les O'Connells. Moïra se referme complètement et seul Ronan arrive à l’atteindre derrière les murs qu’elle érige pour échapper à la douleur.
“ J’ai trouvé une solution.” C’est l’information que l’adolescente réussit à glaner en écoutant discrètement une conversation entre ses parents. Son cœur bondit dans sa poitrine. Mais la joie s’efface aussitôt lorsque le ton désapprobateur de sa mère s’élève. Si elle avait su à cet instant ce que son père s’apprêtait à commettre, aurait-elle réagi ? L’aurait-elle empêché ? Aurait-elle été du côté de Lauren O’Connell ? Oui, probablement.
Mais ce jour-là, Moïra n’a pas compris et est restée dans l’ignorance…jusqu’à ce que son père franchisse le seuil de la maison, le visage boursouflé et teinté de sang, en plein cœur de la nuit. Ce souvenir reste gravé dans sa mémoire. L’adolescente revoit encore distinctement la fatigue et la terreur, s’entrechoquant dans son regard d’ordinaire si paisible…est-ce donc ça, la solution ? Les gangs, les risques, le danger ? Leur famille ne mérite-t-elle pas mieux ? Pour l’Etat, la réponse est un “non” sans appel : les O’Connells doivent s’enterrer avec leurs dettes, qu’importe la tragédie qui les a bousculées.
Ils n’ont jamais soufflé un seul mot à ce sujet. Moïra se garde bien d’interroger son géniteur et s’acharne dans le travail, trouvant presque un certain réconfort à servir dans un bar désert qui abrite plus d’âmes égarées que de véritables êtres vivants. Reprendre les études lui effleure l’esprit seulement, elle n’en a pas le courage. Et puis, que pourrait-elle bien faire ? Elle n’aspire à rien. Il n’y a ni rêve ni ambition, seulement un trou béant dans sa poitrine qui s’agrandit à mesure que les années passent. Elle est épuisée, Moïra. Elle s’enferme dans une routine mortelle qui fissure son esprit et si elle pense revivre lorsque son chemin croise celui d’Elio, ce dernier lui prouve rapidement qu’elle est peut-être mieux seule, finalement.
Ronan, lui, tombe véritablement amoureux. Il s'éprend d’une jolie Américaine et Moïra l’observe s’éloigner sans rien dire. Elle l’écoute parler de l’avenir, elle l’écoute lorsqu’il évoque tous ses projets avec Lilly, elle l’écoute lorsqu’il lui demande son avis sur une bague de fiançailles…mais il y a cette foutue dispute entre eux qui finit par éclater. Cette fois, il n’est pas question de savoir qui commande. Non, cette fois, les reproches fusent. Il n’y a plus que Lilly. Ronan n’a plus le temps pour eux et Moïra exprime enfin ses sentiments face à cette situation qui la dévore depuis trop longtemps, espérant ainsi résonner son jumeau et retrouver leur lien si fusionnel.
“ Mais regarde toi, Moïra. T’as presque 30 ans et tu es une épave. Ce n'est pas parce que toi, tu as décidé de te laisser mourir que les autres doivent faire pareil ! ” Un million de coups de poignard dans le cœur ne sont pas aussi déchirants que les mots de son frère. Il lui font l'effet d’un électrochoc. Moïra a l’impression d'atterrir sur Terre et la réalité vint aussitôt la frapper de plein fouet. Elle est en ruine. C’est une vérité que la jeune femme ne peut plus éviter, dorénavant. Alors, c’est elle qui s’excuse auprès de Ronan. “ S’il te plaît, Moïra, vit. Pour Flynn.” C’est la dernière fois qu’elle sentira ses bras autour de son corps. La dernière fois qu’elle entendra le son rassurant de sa voix…parce que Ronan n’aura jamais l’occasion de faire sa demande à Lilly au cours du repas familial auquel ils étaient conviés.
Non. Impossible. Moïra fixe l’entrée avec insistance, refusant d’accepter la nouvelle de l’accident, persuadée que son jumeau apparaîtrait dans l’encadrement de la porte, Lilly à son bras. Insensible aux sanglots de sa mère, la jeune femme demeure inerte. Son père essaye de l’atteindre mais elle est loin ; son esprit a largué les amarres et il vogue à présent sur un océan tempétueux, lugubre. Non. Ce n’est pas vrai. Il lui a demandé de vivre mais comment est-elle censée respirer s’il n’est plus à ses côtés pour lui donner de l’oxygène ?
Son cœur explose en mille morceaux. Elle sent le camion la terrasser et son corps se déchire sous le choc quand, enfin, la vérité atteint son cerveau. Il n’y a pas de pleurs. Pas de hurlement. Moïra n’en a pas la force. Mais il lui suffit d’un coup d'œil en direction de ses parents…pour comprendre qu’elle ne peut pas sombrer. La jeune femme ne peut pas les abandonner. Pas plus qu’elle ne peut abandonner le mince espoir que Ronan a rallumé en elle.
La côte est ardue : Moïra la gravit difficilement parce qu’elle s’arrête sans cesse pour récolter les morceaux éparpillés de son être. Panser les plaies. Guérir. Cicatriser. Elle est aussi difforme qu’un tableau de Picasso mais à l’inverse des peintures, elle se rapproche plus d’un brouillon que d’un chef-d'œuvre. Toutes ces années ratées…Moïra affronte ses peurs et retourne à l’université pour obtenir un diplôme, non sans ramer et essuyer de nombreux échecs. Aujourd’hui, elle a décidé d’exister. Pour Flynn. Pour Ronan.
Elle ne sait pas encore entièrement ce que ça signifie de vivre seulement…elle s’accroche de manière hasardeuse, tout en évitant de déchirer les blessures qui se renferment mais qui restent lancinantes malgré les mois qui filent. Elle refuse de couler de nouveau, pourtant, l’appréhension persiste et parfois, celle-ci prend l’ascendant sur sa volonté. Enfin, aujourd’hui, Moïra rêve. La vie n’est pas belle, non, mais elle peut parfois se montrer agréablement surprenante… et c’est parfois tout ce qui importe, non ?
Chaos makes the muse
Disponibilité - J'ai un IRL assez rempli et chargé, surtout la semaine, je préfère donc me limiter à 2-3 sujets max pour ne pas me laisser submerger. En dehors de l'écriture rp, je pense être relativement active, notamment pour tout ce qui est discussion et autre, en principe, je suis disponible tous les jours même si les horaires peuvent varier Style rp - J'écris en il/elle et j'adoooore développer mes réponses et donner des détails après pour ce qui est de la longueur de mes posts, ça varie vraiment en fonction du moment et de la situation. J'essaye de m'adapter aussi aux préférences de mon/ma partenaire. Ce que tu aimes en rp - Je ne suis pas bien difficile...Tant qu'il y a un minimum d'échange et que la personne en face ne s'approprie pas mon personnage, je ne suis pas compliquée (Sinon, j'aime bien les dramas.) Ce que tu n'aimes pas en rp - Comme précisé plus haut, je ne suis pas bien compliqué. Si un thème ou un sujet me déplaît, je le fais savoir.
Now you're free to talk about you Aloors j'ai trouvé le forum par hasard sur facebook, en tombant sur le scénario de Moïra. J'ai accroché avec le personnage, mais également avec le design, le contexte, du forum donc...je me suis lancé. Je reviens d'une petite pause rp, je me laisse le temps de revenir progressivement, mais j'ai déjà hâte de rejoindre l'aventure
Rory Reid adore
Noah Coleman
modo
Drama •• : 269 Date d'arrivée •• : 06/12/2022 ft. •• : Jamie Campbell Bower (c) •• : (ava) cheekeyfire
MERCI D'AVOIR CHOISI MOÏRA je l'attendais tellement et tellement de dramas nous attendent
& j'aime déjà tellement ce que je lis ptn
Je crois que je n'aurais pas pu mieux tomber
J'ai hâte de voir ce que tu prépares, même si on en a déjà plus ou moins parlé et surtout hâte qu'on mette tout ça en oeuvre
(ps je le redis mais c'est trop cool que tu retentes le rp par ici )
Moïra O'Connell ✨
Moïra O'Connell
Membre adoré
Drama •• : 9 Date d'arrivée •• : 15/10/2023 Localisation •• : Université, bibliothèque ou encore la cafétéria. ft. •• : Elizabeth Olsen (c) •• : avatar (vellichorstuff) / signature (awonaa)
Je suis contente que le début te plaise, j'espère que la douce Moïra correspondra à tes attentes Merci pour l'accueil en tout cas, il me tarde de la terminer et de commencer à écrire tout ça !
Rory Reid adore
Rory Reid
Admin
Drama •• : 279 Date d'arrivée •• : 02/04/2021 Localisation •• : Université en général. ft. •• : Cillian Murphy. (c) •• : jojo (avatar)